Lettre à ma jeunesse.
Connaître le péché d’une illusion, un tourbillon sans océan juste l’enclos de tes bras. La mer et le salin entre mes seins, les mains prieuses, la bouche quémandeuse d’un jour sans rien, des heures de gueuses, les doigts joueurs, mes lèvres ouvreuses d’un jour sans fin, l’aphasie d’un cœur, l’âme dormeuse. Dis-moi quand reviendras-tu border mes nuits du souffle de ta vie … Tu sais … Je respire à petits bruits sans défaire mon lit, frivole angoisse. Glaceuse de temps mes guenilles, valseuse en fugicolor, je me sens sotte, le saut de l’ange, des draps de firmament. Un phare vacille entre mes cils le far de ton sourire, un rouge à lèvre posé sur mes lèvres, paupières. De larmes gaies en prunelles mornes je n’ai pu soigner mes blessures, relecture de larme guet en prunelle morte givre de désinvolture …
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