Lettre à moi-même …
La douleur du poète c’est l’ivresse de ses vers.
Á mon amie filigrane.
Je n’ai jamais prétendu être le bon dieu … J’ai seulement dit que d’être ce qu’est une amie j’allais essayer de l’être … De ne pas trop te négliger, sans trop te peser non plus … J’espère que j’y suis parvenue. D’être là malgré quelques départs en vacance de nos mémoires. Laisser ruisseler le temps afin que se rallume la chandelle. La longitude, longer quelques remords sans plonger trop profond. Ne pas t ‘ensevelir l’esprit de mots trop intenses, les compliments ont une vie éphémère. Seuls pérennisent un sentiment, les paroles du cœur et un geste de la main en alternance, tantôt signifiant bonjour et d’autrefois au revoir mais jamais adieu. Je sais j’ai parfois joué l’effronté mais c’était pour que tes maux se glissent dans mon oreille. J’ai parfois douté de ta sincérité mais en fouillant dans mon aura je l’ai retrouvée. L’amitié est permissive mais ne fourvoie jamais ses propres erreurs. J’ai eu dans la même main simultanément un ciel bleu et les neiges éternelles mais le ciel s’est assombri et la neige a fondu … Je reviens avec à la main un bouquet de lavande. Tu sais amitié je suis une si petite chose et toi tu es une si belle fleur d’intimité.
L’art est à la vie ce qu’est la fleur au bout du fusil.
L’art bâtit un temple rien qu’avec l’envie.
Herbe tremblante l’amour est dans le vent quand dans ma main tremble le myosotis. Un chèvrefeuille caressé d’arpèges en mon cœur, envolée de caresses ménopausées mes chères hirondelles aux ailes déployées.
C’est quand le poète est fatigué qu’il écrit ses plus belles rimes.
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