L’inceste ou le fruit de la douleur.
Chaque rose fanée est un cœur de givre fragile comme la main d’un enfant tendue vers l’avenir. Ses doigts sont des brins de jasmin pianotant sur un solfège ivre, le concert de l’oiseau lyre. Et l'encre de ses mots bleus sont les larmes océanes et une carte postale dans sa boite à lettre est le courrier du bon dieu, les lignes chargées de tendresse écartelant ses pleurs. La misère se fait princesse quand de sa voile dorée elle embarque dans son cortège un moussaillon, des pantoufles de verre aux pieds, voguant vers les bras de sa mère, un cœur voilé dans l’univers où des sourires se font exorcistes d’une âme violée, angélique prière sur le sein de sa mère macérant de ses lèvres des tétons engorgés, mélodie de pudeur de quelques gouttes de sueur.
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