L’indélébile.
Ivresse d’un instant.
Je ne suis qu’une rêverie habille-moi de la dentelle de tes mains.
Le temps ville blanche sur les courbes orphelines de mes hanches.
Le temps titube charmille sous la brise …
Une grappe d’amour,
une frise,
orphelin magicien
un peu de pourpre sur ta bouche
et le vent chatouille ta main.
Sous ton corsage se joue la Traviata,
dièse las …
L'ivraie meneuse,
l'ive facétieuse.
Chandail ivre à touche-touche de ta peau le chant des oiseaux
et la rose confie ses sanglots aux roseaux,
l’automne et son joug.
Rêve Rébecca,
à la pâleur de tes joues
tremble un ange méridien.
S’accrochant givre cendré, se brodent chanvre orphelin sur tes cils
des larmes aux caresses de raphia.
La larme pucelle d’Orléans sous toute la détresse de ces derniers jours,
Tchernobyl.
Ludivine.
Je ne suis qu’une rêverie habille-moi de la dentelle de tes mains.
Le temps ville blanche sur les courbes orphelines de mes hanches doucereuses.
Le temps titube charmille sous la bise généreuse …
Une grappe d’amour,
une frise,
un peu de pourpre sur ta bouche enjôleuse
et le vent chatouille ta main.
Ton corsage joue la Passionata,
notes divines,
la prunelle drapé vénitien …
Chandail ivre à touche-touche de ta peau le chant des oiseaux
et la rose confie ses sanglots aux roseaux,
l’automne et son flou.
Rêve Ludivine,
en live gourgandin,
à la pâleur de tes joues
tremble un ange méridien.
S’accrochant danseuses ivres, se cambrent libres sur tes cils
des larmes aux caresses de vieux draps.
La larme pucelle d’Orléans sous toute la tendresse de ses derniers jours,
rapsodie le pouls cinéphile.
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