L’infanterie du cœur.
Les misérables
tissent dans le lin
de leurs draps,
à bout de bras,
le satin
qu’ils n’ont pas dehors.
Ont dans le cœur
une fleur
de tournesol,
une boussole
qui n’indique
jamais le nord.
Mise érable
ou sycomore
sur le temps
et ses faux accords.
Pamphlet latent
de tristes sires
mais coulent encore
la cire
et l’encre.
Si magret
et or
sont pour le roi,
ses simagrées
ne méritent pas de toit.
Des sauvageonnes
bourgeonnent
dans l’ombre,
des révérences
de comtesses.
Défilent
des chevaux de bois
de conteuse
au firmament,
où fil
amant
de soie
s’approprie
la laine
des songeuses
sans bas.
Si malgré cela
tu manques de foi
autant de pantois
le vent
en apportera.
Pends toi
au cou de l’oie
bien grasse,
de grâce
ne la larde pas
de tes doigts,
ne joue pas
le cancre,
offre la
aux fidèles
qui ne revendiquent
que le droit
d’un Noël.
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