La nudité de l'esprit.

Mon blog est un gosse de rue, mes vers  ruisselant bohème sur le bord d’un trottoir. Avec ma maladresse, j’ai longtemps traîné, vieille godasse, ma prose libertine. Ne sachant que faire  de mes lacets toujours défaits, mon jean râpé  d’un flirt trop longuet  avec mes feuilles mortes … Eh ! Oui mes « bides » insuccès se ramassaient  à la pelle. Ici on a mis des bretelles à mon froc, ailleurs je me sentais un peu débraillée. Mes rimes dénudées de quelques larmes n’ayant que le charme d’une gitane aux roues voilées de ma roulotte, je ne trouvais pas le grand chemin des poètes. La chaleur de quelques commentaires posés ci et là, main de tendresse sur mon épaule, a fait chavirer ma chaloupe de vieux loup de mer. De ports en plaies, de bout de doigts en égratignures de papier, mon cœur a su faire de mes pages blanches des immigrées. Ici mes mots ont su trouver l’émotion  de la blessure à en faire pâlir mes vers marquis de Sade. Blog4ever et moi c’est ce vieux film en noir et blanc de « La femme du boulanger. », pêle-mêle de mes cafés d’artiste tantôt au lait,  parfois corsés  et je l’avoue quelques fois olé olé.