Main dans la main.
Le petit train de la liberté empli de soupirs et de souvenirs s’en va bon train sur ses rails, les petits rais de la vie. Á petits pas d’enfance trotte la vie, à pas de loup s’en va l’enfance. S’endormir, gorgé de pleurs de nourrisson, bercé par la musique du temps, vague du vent d’autan, autant en emporte la brise légère de la grande bergère. Bleuir le ciel gris des sourires de mes draps de berceau, faire des bleus au crépuscule, au soleil couchant, transgresser l’amphithéâtre de la nuit, enflammer le rideau de l’insomnie. Deux allumettes pour rallumer ma plume, un peu de souffre sur papier jauni, souffreteux d’encre, versifie tant l’ardoise du poète, ni ses rimes, ni ses alexandrins, ni sa verve, gerbe de mots d’amour au pied d’une plage blanche, ne se meurent.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres