Ménopause ça m’indispose …
La poussière se dépose lentement sur les vieux meubles c’est comme ces vieilles femmes, les rides s’incrustent tout doucement.
Sans prendre garde on s’habitue mais on fait semblant de regarder ce visage…
C’est comme ces vieux films vous savez les westerns !
On a toujours envie de les revoir mais voilà plus très attrayants…
Le noir et blanc c’est lassant où tout est noir ou blanc mais jamais métissé.
C’est la ménopause le corps se décompose, quelques arpèges en désaccord, partition faussée!
Les méfaits du temps, tiret d’une vie, c’est la valse à deux temps.
Je me souviens de ces bons vieux vinyles à présent rayés, vous pouvez bien les lustrés, le mal est fait !
Non ce n’est pas mon reflet dans ce miroir ! C’est celui d’une autre, celui de ma mère ou de ma grand-mère !
Moi je n’ai pas de fossette sur la joue droite, ma fossette à moi elle est sur ma joue gauche !
Suis-je devenue idiote à ce point là !
C’est inversé dans une glace…
Alors de la pointe d’un doigt j’effleure ce petit creux, me remémore mes années inconscientes.
Les garçons me contaient fleurette en caressant ma fossette et moi j’étais heureuse…
Holocauste féminin, mes hormones en pâture aux caprices ovariens !
L’utérus à l’usure se soumet !
Nul ne se soustrait à la nature !
Spectre d’une femme je me sens…
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