Ménorose.
Moi je connais l’ivresse des torrents où le cœur d’une jouvencelle y danse et s’y cueille. Je connais l’abandon de cette fleur au nectar d’insolence d’une robe blanche. Ce flot où s’effondre la vierge chuchotement de fruit interdit. Je connais bien ce flottement de jupon où la tendresse s’enivre enfant terrible des quatre saisons, cette auberge sans clef où s’ouvre et suinte la fleur de l’âge, roulis des moissons, éloge du bourgeon.
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