Morgane sans toit
Aux plaies de ma maudite,
la larme est épouse d’un seul jour.
Au pied de ma bohème,
tous ces jours,
des soleils de porcelaine.
La redite,
elle se souvient d’un vol d’hirondelle…
Toujours un faubourg
lange d’un je t’aime.
Puis la reposée de la biche,
le désir sous l’aine.
Á l’orée d’une lèvre pourpre
le baiser d’adieu.
Á la lisière de la misère
le souffle du grand bleu,
m’est chère
une mèche blanche
paraphe de tous ces lieux.
La cavalcade d’un été indien,
le soleil bohémien,
pampre,
un tailleur sous la pluie,
une main s’enfuit.
Valse une prunelle,
bohème aux quatre vents.
Non ! Ne me dites pas !
La fin des ses pas,
reliquat sur un écran.
* De ma maudite : de la mort.
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