Moulin du temps.
Tu m’as laissée comme un oiseau blessé, les ailes engourdies et recroquevillées dans mon nid bordé de solitude. Mais de ce nid abandonné j’en ai fait des pansements d’âme et j’ai à nouveau déployé mes ailes pour voyager sur le beau en oubliant le laid.
Etouffer ses larmes pour ne pas boire leur sel et regarder la lumière pour en extraire le miel.
J’ai toujours une petite lampe de chevet qui clignote au bord de ma conscience pour veiller au grain de mon espérance, ailes du moulin du temps.
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