Nous.
L’océan, la grève et tes caresses … Esméralda sous le drapé de tes bras, la bohème. Nous n’avions pas d’argent mais sous le glaive de la taille, tu me serrais moi ta belle, accroché à ma taille le voyage fut beau, un jupon, un sanglot et tant pis et tant mieux ! Ne restait dans nos yeux que le chant des ruisseaux. Q’importe le froid quand on est deux, la migraine du vent se fait givre à l’orée du bois et chante la grive sous l’éther bleuté. On disait de nous que nous étions deux aliénés mais des autres on s’en moquait. Il est vrai qu’il faut être un peu fou pour se croire au mois d’août et danser sur un lac gelé. Mais l’âtre de l’amour est le plus ardent des brasiers. De tes mains sur ma peau, de ton sourire, de ce bois je me réchauffe encore … Suffit d’un soupir d’une petite porteuse d’allumettes, la bohème et sa chandelle …
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