La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Papillon de nuit …

 

L’âme en emporte pièce, le cœur au Nord, au Sud, je ne le trouve plus … Vague à l’âme, mon âme reste vague, des petits bouts d’entrailles par-ci par-là ! La chair en lambeaux,  les vols au vent d’une existence, ma bohème dans les yeux d’une vie éparpillée. Reine des cieux bénis cette pauvre fille ! Les veines bleuis des cris d’un destin qui cri famine, pain pétri d’une mauvaise main, le fin levain au goût de misère, une pâte de moisissure. Où est donc passée la vieille guinguette ? S’invite une faim de larme, sans toi, sans toit à construire … Au lointain, il n’y a plus de loin … Juste un prêt au passé, si prêt, un emprunt au présent, non je ne suis pas prête.

 



05/09/2012
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