Papillons de lumière.
Papillonnent dans ma tête
les mages des ténèbres.
Les reines saoules du ciel titubent
sur la voie lactée,
leur thème astral désenchanté.
Des prières devenues balivernes
ballent, hivernent des leurres
au pays de la nuit
où muettes sombrent des heures.
S’accroche à la lune
un rayon de vie,
lagon à cœur ouvert
layon aux larmes meurtrières.
Une étrangère parcourt
mon âme mensongère,
elle me fait la cour
des sentiments accourent.
Ses courbes se dessinent
enfant de noces noctambules.
Elle se croît noble,
elle n’est que préambule.
Elle, fantôme de rue
où dans mon enfance,
elle me hantait déjà
dans ma couche nue.
Elle vient me chercher pas à pas.
Sur son dos bossu
de femme de grande vertu,
elle m’offre un voyage
vers une terre inconnue.
Elle déploie ses ailes,
plus aimante qu'un ange.
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