Paradisiaque.
Providence de mai … Plume endeuillée, sur la tige asséchée des ailes se sont déployées. Les oiseaux du paradis tombée de trois cent soixante cinq jours … Encore un silence habillé les quatre saisons déshabillées baie d’une bouche bée. Élève en ébriété les lignes blanches à touche-touche de mes hanches, l’azur et ses gestes abandonnés, mi-figue mi-raison l’abandon des quatre saisons glacis sur l’horizon. Bagnard au pyjama rayé mi-raisin mi-feuilles mortes, un accent circonflexe le temps circonscrit, ma bohème ! Ma petite louve ... Circoncise ta main l’abréviation de quelques fleurs, parfum de lèvres dormeuses ta prunelle ouvreuse d’un ciné de dentelle. Sous mon corsage mon cœur s’amuse balancelle de môme sauvage. Á la sauvageonne collégienne, mon pouls s’égare mouchoir de gare … Sans égard l’encre déraille le dernier train rentre en gare et sur un quai déshabillé dentelle abandonnée la cotonnade d’un déshabillé … Tous ces champs de blés épis dressés mouchoirs d’adieux, mouchoirs dressés épis d’adieux. Le lac des cygnes et ses claquettes, Fred Astaire et son indolence d’immigré. Des bruits d’encrier la transhumance de nos pages blanches … L’ivraie tout contre ma peau, frémissent encore les roseaux, ruisselet de gouttes d’eau douce emperlées sur mes cils, esclave sous le grand chapiteau de la vie marionnettes quelques larmes de bagage en naufrage, notre histoire d’ô un abrégé du bout des doigts. Une autre vie vitrine de porcelaine tressaille, au trémolo des bris de glace. Café sur le parvis matins tremblants une musique bohémienne la poésie de nos draps blancs. La balade des anges un lange en vie âgée. Yeuse chancelante à l’agonie de nos cheveux blancs. Et je nous mendie, dans la paume de nos mains une aurore boréale chancelière au vent du soir. Et sur l’arbre vieillissant de la branche tombée le merle souffleur s’en est allé.
Rachel la délicatesse, Rara tendresse,
mes caresses.
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