Péniche.
Laisse les gondoles à Venise, les fantômes en camisole, Fanchon, mantille sur le front, le cœur en éperon. Ta fatigue d’amour frissonne sous tes draps dans ta couche saccadée de farfadets, nuits blanches, moroses, fardées des maux de la rose … Dans tes yeux la parabole du grand bleu, naufragés des mots roses, tes battements de cœur martelés de froissements de vie là sur le pupitre de l’absence te courroucent. Ménopause se voudrait ta plaie mais la tristesse somnolente guerrière ce matin est déferlante. Sache que la nausée de la femme du matelot vogue sur les flots, les intempéries fléau sur le dos. Un jour ou l’autre, d’un quai de hasard le marin en fait son ancre. Les larmes se soignent en changeant d’horizon.
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