Pleurs boréals.
Le ciel est si gris ce matin mon ami mais ne ferme pas les yeux … L’aube à la prunelle azurée papillonne encore entre tes cils. Souviens-toi de la vague bleu quand le temps était pupille fleur orpheline. Jamais les valses de Vienne ne reviennent mais d’un lin de rien on maroufle l’océan, fièvre sur une aquarelle. L’azur est un vaurien et crie famine … Ne regarde pas les gestes chien de l’infini, tu le sais bien le vent d’autant picore les miettes de l’autant. Rambarde de ta prunelle l’ombre de l’oiseau lyre chante et batifole au gré du solfège de la vie, son nid est un bandit de grand chemin. Laisse tes gestes là au creux de ma main tant que du bout des doigts mon cœur frôle ton front. Le fond de l’air est frais, l’automne souffle sur la grand-voile et nul cordage n’est de fer mais le grand mat reste fier paso-doble des saisons. La pèlerine de l’hiver se trompe quelquefois d’adresse … Quelques jours pèlerins châle de porcelaine sur tes épaules, ne ferme pas tes yeux mon ami, l’aurore griffonne quelque peu, un tant soit peu une clairière dans tes yeux malgré qu’un temps soit peu …
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