Prière d’un vieillard.
Je voudrais partir tranquille, guinguette au bord de l’eau. Je voudrais mourir paisible comme l’enfant au berceau. Je me ferais lavandière de cœur pour langer la peine d’un voile doré. Je voudrais être capitaine de tous ces navires échoués. Conquérant du dernier récif, les mains jointes écueil du dernier mot d’amour. Les valses de Vienne dernière enjambée, un, deux, trois, me viennent le dernier pas, quelques ruines de larmes, les nuages danseurs de charme, chandail … Frémit la mandoline, le palais de marbre.
Aussi loin que souffle le vent j’entends ton cœur battre, gravure du temps, passent les ans, reste le temps. Le temps où les immuables saisons ont conversé avec tes lèvres, avec ta peau, concerto.
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