Prix Nobel de la paix.
M’allonger sur un terrain vague, me laisser caresser par la dernière vague de la marée montante, regarder à ciel ouvert ma plaie s’envoler, laisser mourir, le cœur apaisé, l’indifférence de l’humanité, vogue au loin enfant trop sage, ce monde immature n’a pas toute sa raison. Perle une dernière goutte de sommeil, dans ma main, un demain sans faille. Du sable dans les yeux, son grain égratigne ma peau, le brouillard de mes insomnies brûle le bleu de mon regard. Le temps me tisse un corps sage, je dégrafe mon poitrail … Une lisière pourpre dessine mon passage, le vent est chaud, il souffle dans mes cheveux, sauvage et affectueux. J’entends le galop des chevaux de la nuit.
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