Profondis.
J’ai dans le cœur une balade éternelle où je flânais au milieu des figuiers, des roses et des amandiers. Mais s’il est un endroit qui n’existe pas c’est bien celui la mais tant pis si l’envie de rêver m’est permise alors laissez moi rêver … Laissez moi regarder les hirondelles passer en novembre, me poser sur leurs ailes et m’enivrer du soleil couchant du premier printemps. Je veux frimer dans les cieux sur la balancelle des mots entre le blanc de l'innocence et le rouge purgatoire. Les méandres du cœur berceau d’insolence porté par les nuages, oh veuillez m’excuser ! Je voulais dire les farces et attrapes du bon dieu. Tiens donc le diable aurait-il une serviette de table … Un dessert, des petites douceurs sur un coin de nappe, les financiers, un désert sur la mappemonde, les douleurs de l’échéance des financiers et il faut irrémédiablement mesurer sur l’échelle de la vie la mensuration des rides, l’usure de tes fripes … Quelle frime, blouse mon frère ! Le blues, trime ma sœur, ton cœur dans la poche de ta blouse ! La craie crisse sur l’ardoise du temps, non elle n’est pas magique … Elle souffre d’insuffisance rénale à trop pleurer, carré blanc d’une craie blanche. Je marche, le pas calfeutré, les versets du cœur, tant de pleurs versés, éponge humide à effacer la note, mémorial quai du schiste, mémorandum des larmes au guichet de l’âme.
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