Quand le silence se meurt …
J’ai dessiné la rose … Libertine des quatre chemins … Sans oser la toucher j’ai dégrafé son corsage mouillant de larmes de rosée chacun de ses pétales adage des saisons. Dans sa corolle, enivrée de nectar la chaloupe du pauvre, un port sans bagage, solfège l’âge d’airain sur la grève endeuillée. Sous la brume ruban emperlé, enrubannée j’ai osé Joséphine, le chant clandestin des grains de sable broyés de charmants tourments charnels, la pointe de mes doigts rémouleur d’un rêve. Sous un voile, dénudée de lampées de feuilles mortes sous la tresse des vents, dépouillée et morose j’ai déployé grand-voile la misère automnale, à l’infini la blondeur dépaillée des champs de blés blets, slow dormeur de l’âge d’or. La rose égouttée, je me suis endormie femme sur la pointe des pieds dans ma cage hivernale. Je me suis réveillée avec encore un peu de ton sommeil dans ma prunelle puis mes yeux t’ont perdu dans ce dernier soleil de l’âge de mes reins.
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