La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Ouvreuse de blues.

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ô ! Mon enfant, ô ! Ma rue, que d’allées et venues, des gestes défendus, quelques pas court-vêtus, ne fut qu’un seul souffle nu ma route dévêtue. Et tremblent mes trottoirs remblai d’une vieille histoire, les monoxydes d’un vieux carbonne. Le temps ne fut qu’un déserteur, passeur de rue le vent de l’autant. Passage d’un nu souffle l’autan, à la tienne le temps, à notre kir royal au royaume des anges.

 

Il avait dans les yeux la pantomime d’un arlequin, ce goût de caramel au beurre salé sur sa bouche enivrait mes lèvres. Sur ses paupières s’invitait la magie du jour qui se lève. Balbutiait entre ses cils une mandoline, la mélodie du guitariste abandonné. Il avait dans le cœur l’odeur de ces averses de printemps, son pouls nargueur de la feuille d’automne. De foin à la saveur d’un vagabond il avait bercé mes courbes. Il était un de ces enfants sauvages qu’on apprivoise dans le creux de la main.

 

 

La nostalgie est une femme qui a perdu ses mots d’amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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07/05/2015
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