Quand partent les oies sauvages.
Elle a posé son parapluie, la vieille, son trousseau de clefs, son vieux fichu de demoiselle. Restent sur un écran de ciné deux ou trois fleurs fanées le va-et-vient des souvenirs. Il est parti ce matin, joyeux vagabond ; et elle attend, la vieille, son rimmel marqueur de rêves, que leurs mains se rejoignent. Un p'tit air de java, la prunelle à l’abandon, s'est égarée sa vie. A frappé les trois coups la magicienne des trottoirs, des pas trébuchant à quatre temps... Enjambée au grand vent, marquise insoumise la comtoise joue sa musique, tourbillonnent les heures catins du petit matin... Allez viens ! Laisse tomber tes guenilles... Filin d'un soir la java et son blabla, papier musique... Papier carbone l'Al Capone, le Parrain en streaming, quelle drôle de mine ! Un vieux vinyle ressasse la gamine, pantin d'amour Venise, buvard de la larme bleue un morceau de sa chemise.
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