Rivage noctambule.
La nuit maquillage de l’âme, j’ai déposé sur ses lèvres un éternel baiser, un message de paix.
Sur nos yeux assemblés, le marchand de sable est passé et tes paupières comme un soldat fatigué tirent leur révérence. Au lever du jour quand les astres s’éteignent aie toujours soif et faim d’aimer. J’ai encore besoin de glisser ma main sur la toison d’or de ton torse comme tu gardes l’envie de la perle du bas de mes reins. Les sentiments au crépuscule, cortège de nacre, caressent fringants deux petits monticules blancs. Laisse impunément leur rêve flageller mes courbes à l’aube de la tendresse, permets aux songes d’une cendrillon de renaître, le claquement d’une pantoufle de verre sur le voile d’un horizon, ses jupons sans abandon. Quand le soleil se fait orage et se cache derrière les nuages, saisis un éclair fais en l’adage d’un cœur, voyage d'un héron cendré avec ses yeux et son ouïe afin que notre couche soit les ailes d’un immortel retour. Je veux qu’éternellement les vapeurs tièdes de nos draps me bercent d’une lune naissante, que notre histoire reste l’infini fil d’Ariane à l’aurore de l’amour.
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