Roman de gare …
La mélancolie c’est le blasphème des étoiles. I do not know … I need you.
Assisse sur ce banc je regarde tomber les feuilles de vie, rires et chants, mes yeux et ses larmoiements … S’effiloche le tramway des rêves … La vieille bicyclette sur le bas côté de la route, ses freins ont lâché, un bout de voile de mariée coincé dans sa chaîne l’ont fait dérailler, son porte-bagages est un aliéné. Du mont de mon ciel à demi étranglé, des cendres travesti de cœur perlé, redresser la paroisse d’une âme blessée, crime et chuchotements.
Ame inféconde, râle du poète blessé, l’envolée des vers fécondés, pas de rime austère, phraser et liberté, loin des décombres brame mon ange, libellé … Offrande de mots en mon cœur mélange de salive et d’océan, la mer et ses larmes, les vagues et son charme. Primevère à la boutonnière, pervenche à la ceinture, pèlerin sur la jetée de mes maux mouillés, j'acquiesce d’un revers de hanche la caisse enregistreuse de mes années. Les vêpres de novembre avec élégance pâment le mois de mai. En amour chaque millimètre est parfois un désert tout entier mais mon petit homme chemine pas à pas et je te tendrai à nouveau mes bras et des draps brodés de neuf, ripaille de matelas. Je ne quémande pas un lèche-baiser, petite vitrine mais toujours vitrée, vois-tu en ma transparence une femme à aimer, un cœur à écouter battre. Allez va … Déchire mon corsage mes petits tétons seront friandises et fais valser mon jupon je t’offrirai mes mignardises ! Nous n’avons plus le temps d’attendre le petit Jésus.
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