Rondo.
Passe le prêtre des saisons, baptisant au son de cloches des aurores perdues, les jours et nos horizons. Jouvenceaux et jouvencelles se baignent, voltigent sur mon front les gouttes froides de mes vingt ans, de leurs longs éclats de rires se meurent les étincelles d’un corps mouvant. Les bagages de l’âme me tourmentent … Épais silence me violente, ventre plat après semence, mes courbes abandonnent vallons et monts. Cormoran huppé tu plonges et moi dupée je sombre mais tu l’ignores en grand duc.
Les jolies colombes dansent, voile de tendresse dans le bas des reins, avec elles, caresses, je m’en vais quérir l’aube de tes lèvres pour y cueillir un sourire, peut être l’ombre d’un je t’aime. Regarde il pleut sur mon visage … Des prismes d’or contournent mes cernes. Tombe la nuit et mes rêves me condamnent à perpétuité à la grisaille de ta bouche. Et grignote le temps la fraîcheur de mes sentiments. Mon cœur raisonne, épopée d’engelures, mes doigts rapace de ta chevelure. Morphée n’a qu’un message, mort aux fées. Les larmes de princesse d’un lange sage tempêtent mes yeux marchands de sable, je voudrais juste dormir un peu dans, là au creux de tes mains.
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