Rose enchantée.
Éclose ce matin comme l'aurore s'offre à la vie. Comme mes yeux se voilent à l’aube défunte. Qu’il n’y ait qu’une main qui ose d’une caresse dévoiler ses charmes. Qu’à jamais ne goutte de ses pétales la rosée salée d’un cœur éreinté. Qu’un sourire de tes lèvres écartèle ses épines et libère sa sève. Qu’étouffée par son feuillage se meurt la tristesse. Que de sa corolle berceau solennel naisse l’insolence d’un soir d’été. Qu’à toujours se fane l’indolence des sentiments dans le creux de son calice.
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