Drapé d’un rêve ...
Et poser là sur un corps sans image, s’endort la maturité, porcelaine d’un été … Des gestes parsemés de mélancolie s’oublient tendres et fragiles au creux de paroles enchantées d’une feuille de papier aguerrie, un morceau de buvard berce une âme où larmoient des roses blanches rougies de quelques taches de cœur. L’encre se fait silence et griffonne des souvenirs de sage enfance, des lignes s’éparpillent un peu, confession de photo jaunie … Papa, maman dessinez-moi un mirage, celui d’un autre rivage où tous trois assoupis sur cette couche d’argent, nous ferions naufrage dans l’ombre de doux visages d’ange. Où éclorait la ronde de nymphes heureuses.
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