Sans chemin, lyre libre …
Heureuse d'avoir vécu ces moments si singuliers avec ma plume, en ce jour je paraphe cette page de ces quelques vers qui s'écrivent du bord des lèvres et s’entendent en filigrane ... La fugue en manuscrit, fugitive de maux, arrimer le temps, les sanglots longs des heures et des saisons, les yeux rivés vers l'horizon ... Petit râle dans le froid et le vent j’écrirais ton nom en majuscule. Chandelier de larmes sur la grève où mes paupières doucereuses sillonnent le sable encore tiède, d’un balbutiement de cils. Mes pupilles ivres au cœur d’ecchymose, chaînes des cieux, chiner l’encre. Écoute l’absence, mon tendre cœur … Elle s’entremêle caramel tendre dans ta doublure. Le cœur blet, les derniers blés moissonnés. Et les violons raisonnent, et la rose tourbillonne. La partition s’affole, nuages, vent d’automne, ciel bleu, neiges éternelles, feuilles mortes, corolles, s’étoilent les quatre saisons, et Vivaldi s’éteint. L’archet m’est intimiste, ses arpèges luge de lune sur la dune du temps. Mignonne c’est le rapt de l’enfance, la craie grince sur l’ardoise et l’ivraie se vêt peu à peu de sa robe blanche. Sans toi il faudra que le temps m’étreigne. Que ma main caresse les souvenirs, que mes doigts amidonnent le papier blanc de quelques minuscules.
-« Pépé ton veston rapiécé me râpe un peu la peau … Dis papy ! Pourquoi il y a de l’eau sur tes joues quand tu regardes les yeux de mamie ? »
Ces douleurs à devenir de verre.
* Préface de mon prochain livre, ainsi vous saurez la philosophie qui y est intégrée quand il sera disponible à la vente. Á vous seul d’être libre penseur, de l’acquérir ou de le laisser s’empoussiérer.
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