Satire.
Elle prie au clair de lune, son désespoir guetteur, son âme seule fortune, le cœur pourtant rieur, elle prie, langueur, spasme de mémoire l’infortune d’un au revoir … Le sarcophage des sentiments en la paume de sa main, la rose blanche l’égratigne, le cœur chagrin, souffle le mistral et tempêtent ses maux, hameau à mots dire, à maudire l’enclave des cieux, esclave en ces lieux courroucés… La poudre des étoiles tournoie en son âme, la lune cireuse fait fi de ce festival, le cœur en maternage. Comme une île flottante le cœur en ghetto, sous la brume lancinante ses larmes dansent, satyre sur reflet d’aube. La lune n’ose dire la paresse de ses yeux, pourpre de déesse sur les lèvres médire la tristesse, le cœur en marchand d’âge, l’âme en marchandage entre soleil et lune, entre nuit et feu.
-« Mais notre amour serait-il feu mon ange en ton cœur échéancier ? Je voulais t’offrir un morceau de mon cœur amputé. »
* Satyre : Papillon aux ailes variées de brun, de gris, de roux et de jaune, dont la
chenille vit sur les graminées.
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