Scellés de vie.
L’éphéméride de la vie râpe un peu ma peau … Des pleurs de bienveillance, larmes sèches gigotent tout au fond de ma poche, recouvertes d’un léger mouchoir de soie, elles s’apitoient sur mon sort. Un défilé de perles blanches, des éclats de nacre chahutent ma conscience. Je ne veux de clocher d’église, je m’abstiens de toute charité. Je lègue mon corps, mon âme et ma plume à l’absence. Mon cœur piètre archer ne peut décocher de flèche de son bras droit, plaidoirie de glaive.
Il y a des mots qui se disent en silence.
Il y a des maux qui écorchent des silences.
Mais l’éclat d’une rose baigne tous mes silences.
J’enfuis mes plus grands silences au creux de sa corolle, nausée de silence.
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