Slow.
On apprend à aimer dans le froid et le vent, dans les champs de blés, et dans le regain des regrets on moissonne le blé, rengaine. Et geint sur une bouche un requiem ivre … J’écoute le chant de mes veines, viens ma bohème dégrafe encore une fois mon corsage … Ne l’entends-tu pas battre en solitaire, ce sourd idiot sous mes seins clos. Dans son boudoir, soubresauts de peau, ailette de ma peine et mon âme se fait vierge Marie sous les intempéries de mon ciel. Rouvrir le lit de la vie, entendre des bruissements d’ailes nos doigts entrelacés, des cris de peau sous draps noués, éponge de fièvre le velours de ma couche. Germe sur le bord de mes lèvres comme une infidèle la rose trémière jeune veuve des ses amours d’hier.
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