Souffle d’opium.
De l’encre de mon âme
je tapisse les cieux
sous l’aile de mon bon dieu.
Á l’ancre de tes larmes
s’accroche un regard silencieux.
Dans l’âtre de mon cœur
s’ouvre une fleur,
mon âme et ses adieux.
Gouffre d’un sans bagage,
où se perd notre paquetage.
S’enfuient
quelques rimes sur des pages fleuries,
des rires sur les lignes de l’oubli.
Dans les bras de mon dieu
j’allaite
le livre pieux de la vie,
la halte
de mes lettres
en mots immaculés.
Sur le parvis de mon cœur
où ton pieu
faisait le guet,
tu te meurs
ma Jézabel,
plume infidèle
à l’encre
de mon âme.
Piètre
fut ton ancre
sans rivage
et sans quai.
De l’encre de mon âme
douve de cœur,
louve d’intérieur,
ça rime.
Á l’ancre de mon cœur
écluse de l’âme,
muse sans âge,
s’arrime
adage,
un livre silencieux.
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