Tiens encore un peu ma main ...
Ta rose a effeuillé mon corps, perce neige de peau et en corolle endormie tu as caressé mes courbes. Comme l’enfant épris de sa mère, se redresse de son sein pour aspirer son regard. Blotti au creux de mes reins, ton monde englouti, tu as brisé mes chaînes, de mon corsage tu as fait crier l’envie et mourir l’oubli. De mes lèvres sèches s’est enfin murmuré le solde de l’amour. Ma bouche reine, emplie de la gloire des femmes, s’est imbibée du nectar des dieux, hydromel d’une aubade.
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