Trois heures, quelques vers envoûtés sous la danse du temps.
La fonte du temps.
On inonde
le lac
des cygnes,
valse à quatre temps,
temps mort.
La femme ensorcelée
se redresse
le dos courbé.
La danse du temps,
on tournoie encore,
tournoi
de quelques instant.
Une femme se noie,
mort d’un temps.
Sur le lac abandonné,
esseulées
quelques plumes
d’oiseau écartelé,
des signes
gelés
sous la glace
du temps,
sur un miroir
d’eau gelée
glissent
quelques plumes,
quelques pleurs …
Agenouillée
une dame
sans temps,
s’entend
la mort
d’un temps.
Temps mort
c’est la danse
à trois temps
d’une valse
oubliée.
Une vielle dame
courbée,
le dos courroucé,
sur un miroir gelé,
c’est la danse
du temps mort.
Des cygnes abandonnés
sur un lac ensorcelé,
le miroir
s’est brisé.
C’est la fonte
des glaces,
les temps
s’entrelacent.
On aperçoit
une femme
isolée,
le dos ensorcelé
sous la fonte
des années.
C’est une valse sans temps,
de la danse du dernier temps.
De grâce
que des larmes
inondent
le lac
des cygnes !
Quelques plumes
d’oiseaux ensorcelés
quelques pleurs
sur la glace,
d’une femme retrouvée,
le dos écartelé
sur le miroir oublié
d’une eau gelée,
que tournoie
la valse à quatre temps,
les cygnes agenouillés
sur la danse du temps,
sur la glace du temps,
la fonte des années,
une femme éparpillée,
le dos courroucé
de la danse à quatre temps.
Je ne peux plus dormir alors autant écrire.
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