Valseuse étoilée.
Un silence déshabillé, de tous ces gestes du bout des doigts viendra l’après. Mira s’endort, souffle le vent bohème, la robe légère de l’été caresse son front. Un bohémien de ces matins aux draps blancs flirt insouciant de ses quinze ans berce ses rêves. Petite ! Une dentelle de givre vierge aux quatre vents jalonne tes lèvres. D’un baiser lointain tu gardes l’ivresse… Sur le trottoir d’à côté un flottement de vie, des pas accotés mélomane esseulé, à-côté d’un point de côté de ta mémoire tremble une main tzigane. Et cette femme au visage pâle bohème à pas chassés. Un courant d’air, un porte-à-porte se glisse ta prunelle, fillette, logeuse d’un arc-en-ciel. Une poupée de porcelaine, résonne encore un cœur… Le chant du ténor, tombée d’aurore un dernier corps à corps. Sur le lais la balade du jongleur, flâne petit cœur l’amour est un rôdeur… L’hiver à la chandelle nouvelle tamise le sablon, le Danube bleu valseur sur tes cils, ballet grégorien papillonnent tes paupières. Tourne carrousel un ange s'est cambré.
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