Á mes lettres embrouillées ...
Utopie, glas de vie, gala de nuit, ethnie de minuit, la mer met bas sur un chemin, les vagues encrées au port du destin. Á l’orphelin qui se déshabille comme la femme tisse le lin. Au marin et à sa soif de lait, le gouffre du vain, une mélopée d’anges bordent de branchages leur paillasse … Les yeux prisonniers de sablon et les cheveux au vent, je songe au boulanger, levain dans sa main, l’éloge du pain … Le rêve a faim. Le bar à cœur, la fin de la barre au cœur, comme un drapé de bon temps. Tiens la barre brave matelot ! Berceau sur les flots, vivandière la charité aux poignets, que d’œuvres enfermées sous la peau, errent les galets de liberté sur la plage des songes où les mélomanes de mon âme s’endorment.
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