Bourgeon de vie.
Les jours de disette je m’imagine sa présence et mon diable s’évapore. J’aimerais tant qu’il me tienne la main comme il l’a donnée à nos enfants. Qu’il soit mon café sucré du matin ! Il me le fait parfois chauffer et c’est déjà bien … J’ai besoin qu’il m’aide à traverser l’herbe drue de mes journées mais il n’effleure que le bout de mes doigts. Il va et il vient du fond de sa vie, je cherche son sourire mais il se décime … Il est comme un ami qui compatie sans bruit. Il est celui qui n’est plus … La fleur du temps est passée par-là … Je ressens comme une plaie, un ulcère d’ennui qui ne se referme pas. Trop de pluie essuyée d’un revers de geste lointain, mes yeux miséreux regardent partir au loin un vagabond.
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