Comptoir de comtoise.
Il est sept heures trente, un vent glacial souffle au dehors giflant les lézardes de mes murs … Le café a du mal à passer, vitre teintée mes prunelles désorientées. La petite cuillère fait trop de bruit, s’effrite la porcelaine de ma veille tasse. Ta chemise froissée sur le plancher a gardé ton odeur, le bois crépite dans la cheminée, tout ce mélange mégalo, tout se mélange mon ange … L’ardoise du temps, une craie crisse … Un petit coin de poussière sur mon pupitre de clown triste. Marionnettiste aux sanglots mendigots nos ficelles en lambeaux … Le cœur un peu rétro, au creux de ta main il fait si beau. Mes idéaux de va-nu-pieds, quartier des songes ma main tremble un peu, ma gauloise boite grivoise au bord de mes lèvres. Il est minuit une larme en cavale, cocher clopin-clopant un satin de vieux draps déraisonne. Où t’en vas-tu ma blonde brèves de colombe … Talon aiguille autiste, tapis rouge dépourpré.
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