Eh ! Mon amie la rose …
Jolie rose tendresse sur le bord des lèvres de la vie ne fut qu’éphémère ivresse. Nul ne sut apprivoiser l’angoisse d’une nuit, ne fut qu’un mépris la fringale d’une avenue … J’ose effeuiller la larme blanche, agenouillée sous l’épée Damoclès, effleurer l’osmose alarme de tes yeux. Aimer à cloche-pied marelle de ton regard, entremetteuse rêveuse d’un éloge sans horloge où le temps se déroge sous un colin-maillard.
Simple est la beauté de la rose, une larme en confidence, des baisers en alternance une souffrance, belligérance d'une vie. Belle enfant aux yeux d'ange, la rose pourpre de sa corolle éclose jolie dame aux joues roses, ensorcèle les cœurs, ses cils sont hypnose et ses pétales sont un lange où l'amour vint se loger parfum d’allégeance.
Et mon amie la rose funambule entre mes doigts, s’étreint dans d’autres bras, se déhanche sous d’autres draps. Et mon amie la rose pervenche blanche d’un printemps fugue en ma chambrée. Et mon amie la rose s’éteint d’un célibat. Eh ! Mon amie la rose ? Ô! Ma fleur sans appétence.
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