La nudité de l'esprit.

Terre de blues, guinche un ancien violon, du bout de mes doigts le rapt de ses arpèges. Chasser misère d’un revers de paupière … Figer la douceur de l’airelle et les gestes de tes mains tresse de gerbes de blés, chandelle d’aquarelle. Enlacés dans la paille puceron et pucelle, de ces instants gitans ont vieilli leurs odeurs. Dis … Si ce soir tu restais un peu avec moi ? Une balade à deux cœurs où tournoieraient les roses. Une valse sans nom, partition de jupon, sans clef de sol, la clef des champs tout simplement, froisser le foin, le bénédicité  du loup et de la belle, un Ave Maria tout en dentelle.