Histoire d’ombre.
Faire le tour de ses prunelles de tout ce qu'elles ont vu est un fabuleux voyage. Avoir explorer toutes ces baies et tous ces récifs, tout ça sous des paupières est le plus beau des voiliers, la grande voile hissée sur le plus haut mât. Et à présent d'un bâillement de cils, ponton, contempler la mer telle qu’elle est avec ses vagues, ses déferlantes, sa prière de marin et ses plages, bohème d’un grand large. Puis la sableuse du grand sage viendra ambrer tous ces beaux paysages.
Il y a ces vêtements qui gardent ton odeur, tes mots posés sur ce papier la petite mort d’un garde-fou et ce monde flou … Une barrière sur l’horizon des larmes en accordéon, courent les violons ! Je ne reconnais plus le parfum des fleurs, je ne me souviens plus du tissu de ta robe à fleurs, petite sœur. Maman entortille dans ses doigts la cotonnade de ton enfance, un bout de drap de ton berceau. Ne fut qu’éphémère la dentelle de ton baptême, c’est le bon dieu qui t’apprit à voler bien plus haut que mes yeux, oiseau de feu entre ses mains. J’ai beau lever les bras, gratte-ciel, mon ciel est trop bas.
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