L’âme bleue.
Tous ces anneaux de Saturne devant ses yeux, balade d’une mélancolie douce et le blues jase … Jazz fort, sanglots et mégalo, les entrailles de l’ego dans les bas-fonds, comme un nu dans un bidonville claque le vide de l’assiette. Ces coups de fourchette muette du cœur, couteau sanglant l’âme, ressasse man. Pépites d’or, l’âge d’or entre bavoir et serpillière, navette du temps où l’ogre et l’enfant se dévorent tendrement. La bouche au goût de naphtaline de l’armoire de grand-mère, les larmes, étoffes de laine vierge rongeant le portemanteau de la vie, l’haleine d’un chien galeux, sa misère en laisse lèse un illettré du cœur mis à mort. Me amor cette lumière dans tes yeux, je la connais bien, orpheline de lune. Là où les étoiles s’inclinent en lancinant cortège. Comme la mer dépose ses épaves à marée basse sur la grève, mes caresses seront l’aviron de mes mains sous la faiblesse de tes doigts. Les maladresses du cœur sont des maux de tendresse qui déferlent. Regarde la lumière de mon cœur a des ailes, elle vole vers toi. Je t’emmènerai vers un pâturage où l’agneau paisse au repos, sans ecchymose, viens … Je te dirai des mots, ceux qui se donnent du fond des yeux.
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