Imagine.
Laisse moi immigrer dans ton silence, donne le temps à mes lèvres de devenir présence dans ton livre de l’absence. La solitude me pourlèche, lèpre des sens. Je sombre dans l’ivresse de l’incertitude, la servitude en exil sur quelques rimes abandonnées … Quatre feuilles, une plume et mon corsage se délasse et ma poitrine reprend son souffle. Les jours de liesse je te tends la main comme la vie est aumône. Je laisse mon café froid se reposer comme une page blanche. Mes forces retrouvent la désobéissance de l’enfance. Je dessers la table de l’obéissance. Mon encre batifole, friponne, vœu de chair.
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