Le lange des cygnes.
Une plume
l’immaculée d’un cœur,
ma main trempe
dans un duvet immature,
velours d’un jour.
Bat le velouté d’une larme trempée de nerfs noctambules.
Mes doigts tremblent en chœur.
Le souffle d’un naufrager
souffreteux témoin éloigné,
pêle-mêle d'azur
lange céruléen
un cygne berce de ses ailes
un ange achilléen.
L’ultime sommeil de satin,
des maux de capucin
brodent la ronde d’un plumage,
ornement funambule.
Le ballet des oiseaux du silence s’estompe,
valet du dernier visiteur,
un pleur frissonne, un heurt caresse un leurre,
se meurt à la dernière heure
un sonnet, l'aumônier d'un simple sonneur.
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