Marseillaise de chambre.
Frôler de mes lèvres
le froid du rivage,
une main sans arrimage,
une miette de pain
que j’offre en partage.
Des fleurs sur un chemin,
des petits cailloux blancs
ci et là troubadour,
une assiette creuse
où se pleure le jour.
La nuit sculpte sans fin
le banc de bois blanc
où assise
je ne suis qu’une.
Sous le bandeau du ciel
amant de la lune,
ma couche se creuse,
râle de mes seins blancs
que ta main ne caresse plus,
ce silence de peau m’enfièvre.
Embrun de blues,
marionnette aux poussiéreuses ficelles,
quelques mots sur un calepin,
coupe-faim,
ma bohème me donne le mal de la rue.
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