Les vers du palefrenier ...
Et coule et vit l’encre de ligne en page, nulle phrase orpheline du temps ne sait se perdre dans la marge. Quelques rimes à la volée, veuves de guerre, le bâton du maton ne peut atteindre les rivages du cœur du poète embrasé. Rumeur de catin ou d’un matin, l’absence n’est que faiblesse des rôdeurs de l’âme. Le rideau du brocanteur tombe sur la chaire abandonnée d’une adolescente aux yeux de chevet. Le sabre de Damoclès ne peut pourfendre la belle apeurée. Des rêves s’éventent, éventail de caresses d’un champ de blés où les épis furent naguère l’ambre d’un soleil envoûté. Léthargique, les larmes endeuillées, ô pourpre chasseur, la poudre de ton canon sonne le glas ! Sous le jupon des heures la biche aux abois ne demande point l’aumône de sentiments chinés mais se donne à la soie de l’émeute de ses draps. Et rime l’automne au chant des mille regrets qu’un été surplombe.
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