Mon meneur d’âme.
La nuit venue, déferlent dans ma tête, gamètes de poète. Ô vent fou tempête exauce mes vœux, asile de démon, traître de miel, où se logent mes prières et mes lèvres deviennent tison de verbe. Dans un sillon d’argent, s’allongent mes mièvres rimes. Á l’aube de tes poèmes me naît un rêve, me mourir demain au creux de ton jardin, là dans la paume de ta main. Dans ce lieu divin où les fleurs du bien fleurissent mon incertain, tes fleurs du mal dans l’éternité de mon regard. J’ai la tête à l’envers mon ami Baudelaire et te ressemblent mes vers. Athée destin, mes pensées se fissurent, corolles embrassées de larmes impures. Quand un simple pas devient croisade. Au fluet souffle d’un rêve se drape ma couche. Le temps lange tous ses enfants. Aujourd'hui le ciel est incroyant et ma tête est à l'endroit mais personne ne me croît ...
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