La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Niaiserie.

 

 

Que serais-je sans toi amour ?

 

Pécher éternel où toutes tes écorchures sont de fidèles caresses.

 

La danse de mille diablesses  où mon âme éclot sans paresse.

 

Où mes sens dansent, exultent leur détresse.

 

Que serais-je sans toi une rue sans adresse

 

où passerait le temps sans promesse.

 

Que serais-je sans toi, funérailles d’un jour ?

 

Ricochet de soupir

 

ou pire

 

tombe de sourires

 

où les rides et les rires  vampiriques 

 

de mon cœur sans musique,

 

sans  rythmique,

 

me suceraient jusqu’à la moelle, chagrin épidémique.

 

 

Mes rimes baudelairiennes.

 

 



12/02/2013
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