Piété noctambule.
La nuit étend son drap,
cercueil naufragé
coursier de l’âme,
de larme en pas,
les pensées d’une réfugiée.
Pantomime de vie
où s’habillent à minuit,
des demoiselles d’ennui.
où rime l’oubli
où je renie l’envie.
Je délaisse sans bruit
le fruit du matin,
la pulpe d’une main.
Un chemin pluvieux
m’enrobe,
s’envole ma robe,
la danse des cieux.
S’offre
devant mes yeux,
le bal des dieux.
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